Hans Holbein - Gli Ambasciatori

mercoledì 6 ottobre 2021

Il "Percorso di vita",o la messa al bando dell'inconscio. di Thierry Lamote.

 Conferenza di Thierry Lamote al Forum de l'ECF Arreter l'Arretè.2021

                                           

                                            Le « Parcours de vie », ou la mise hors-jeu de l’inconscient1

 

Par Thierry Lamote2

 

 Je vais vous parler ce soir d’une pratique de gestion des soins qui met insidieusement hors-jeu le sujet de l’inconscient.

 Mais pour commencer, qu’est-ce qu’un sujet ? En psychanalyse, ce terme désigne le sujet de la parole, le sujet marqué par elle, qui ne se réduit donc pas à ses déterminations biopsychosociales, mais qui, en revanche, quelles que soient ces déterminations, est contraint de s’interroger sur ce qu’il est (« Que suis- je ? »).

 Le sujet fait ainsi l’expérience de sa propre inconsistance, puisqu’il n’est constitué que de réponses langagières (« Je suis ceci ou cela »). Il vérifie du même coup que ces réponses ratent le réel de son être. Nul mot n’étanche en effet le questionnement en le définissant adéquatement, nul ne parvient à réduire ce qu’il est réellement à du savoir : il est un trou dans le savoir, et notamment celui de la science – elle aussi impuissante à le définir. C’est ce savoir indisponible que Freud a nommé « Inconscient », et c’est pour le recueillir qu’il a inventé le dispositif de la cure.

 Mais il n’y a pas seulement la cure qui permette d’interroger, sous transfert, les rejetons de l’inconscient. Les institutions, ou en tout cas certaines d’entre elles, en offrent également l’occasion, lorsque les patients rencontrent un professionnel à qui ils supposent un savoir sur leur désir. Voilà plus d’un siècle que le sujet de l’inconscient résiste, même dans les institutions, aux attaques les plus virulentes des adversaires de la psychanalyse. La question qu’il nous faut soulever de toute urgence est celle-ci : l’inconscient va-t-il résister au dernier avatar de l’idéologie managériale que l’on appelle le « parcours » ?

 

 

 

 


1 Conférence prononcée lors du Forum des psychologues « Arrêtons l’arrêté », organisé par l’Ecole de la Cause Freudienne le 27 mai 2021.

2 Psychologue, psychanalyste, Maître de conférences à l’Université de Paris.


Cette notion, sous son allure inoffensive, introduit au cœur des institutions médico- sociales les logiques du néolibéralisme le plus féroce. Le « parcours », nous dit en substance Jean René Loubat, l’un de ses théoriciens les plus exaltés, est une « nouvelle référence terminologique » qui s’est imposée parce qu’elle est plus en phase avec les représentations actuelles de notre société envisagée comme un « système de réseaux ». Jetons un œil à cette société qu’il appelle de ses vœux.

 Imaginons un monde entièrement dominé par la rationalité économique, un monde mouvant, foncièrement instable, qui produit spontanément de la désinstitutionnalisation. Dans ce monde-là, évidemment, l’institution, aussi bien celle du médico-social que le dispositif de la cure, est vouée à « se décomposer ». Et c’est une excellente chose, nous dit Loubat, puisqu’en lieu et place des « établissements traditionnels » excessivement rigides et onéreux, nous pourrions avoir une myriade d’auto-entrepreneurs inscrits dans des « dispositifs souples et adaptatifs », des « plateformes de services ».

 Tous ces auto-entrepreneurs, en concurrence les uns avec les autres, n’aspireraient qu’à une chose : se mettre au service du « client », auquel ils proposeraient les prestations les mieux adaptées à sa demande et au meilleur coût. Exit le sujet supposé savoir ! Le client est roi, il est autodéterminé, c’est lui qui sait ce dont il a besoin. « Les professionnels, écrit Loubat, sont des agents de réalisation du projet de vie de la personne bénéficiaire ». Ah, voilà une nouvelle notion : projet de vie.

 Cette notion est centrale, car elle déplace un peu les choses : celui qu’on a pris pour un simple client est en réalité un « entrepreneur de soi », pour le dire avec les termes des théoriciens du néolibéralisme. A l’aide d’un coach, explique le psychosociologue, il détermine ses attentes, précise ses objectifs, définit ses stratégies pour les atteindre, met en place des protocoles d’évaluation.

 Le projet de vie, défini rationnellement, vise ni plus ni moins que le « développement personnel » du client, précise Loubat. Comme tous les entrepreneurs, l’entrepreneur de soi est en concurrence avec tous les autres sur divers marchés concurrentiels – le marché de l’emploi, de l’amour, des loisirs, de la sexualité, etc. Il s’agit pour lui de défendre ses intérêts personnels sur tous ces fronts. Et c’est au service de ces intérêts-là, de cette jouissance privée, que doivent se mettre les professionnels, en s’adaptant à la demande, en réduisant leurs coûts et en se soumettant avec plasticité aux fluctuations du marché.

 Dans ce monde où chacun serait appelé à devenir un « entrepreneur de soi », nous serions tous conçus comme « gestionnaire(s) d’un capital humain » : soi-même. Il n’y aurait plus de distinction entre vie privée et travail, entre intimité et espace public, entre reproduction et force productive. Car le marché, une fois immiscé partout, abolit les frontières, suture la division subjective, complète l’individu de son plus-de-jouir. Ce serait un monde sans sujet. Que devient l’inconscient, dans cette dystopie consumériste que pourrait bien nous préparer cette notion de « parcours », qui se propage à une vitesse inquiétante ?

 Nul doute que même l’entrepreneur de soi, sous ses airs de machine rationnelle, soit encombré d’un inconscient. Mais s’il n’y a plus autour de lui que des entrepreneurs, tous occupés à défendre leurs intérêts face à leurs concurrents, qui se préoccupera de l’écouter ?

 

Thierry Lamote

lunedì 15 marzo 2021

La Parola in Francoise Dolto

 La parola in Francoise Dolto.

Testo di un mio intervento letto ad un Convegno del Forum Salomè.


J’AI DEUX JAMBES QUI ME MANQUENT[1]: LA PAROLA IN FRANCOISE DOLTO

 In Piemonte per dire " grossip "si dice " tagliare e cucire ". Con le parole e su un'altra scena si intesse un altro discorso. Nella moda il bel taglio è un'arte e cucire e tessere, sono , si sa, arti inventate dalle donne . Ebbene la parola di Francoise Dolto fa taglio , ma cuce: sé e vero che " le parole sono prese in tutte le immagini corporee che imprigionano il soggetto "[2], ecco che su un'altra scena il tessuto così ritagliato dà l'immagine corporea .

E mentre tagliando  crea i bordi, cucendo dà la bella fattura: l'Immagine Corporea, concetto da lei elaborato per dar conto di altro dallo schema corporeo; l'immagine che viene da parole: quelle della relazione securizzante e umanizzante . Eccoci al cuore della sua teoria: è la relazione a costruire l'essere in quanto umano. E le parole ne sono il concime. Ma quali parole? Sicuramente le parole vere , rivolte all'altro e non al proprio fantasma. Parole che dicono  ma parole che sanno anche dire del segreto ,del " non tutto " si può dire, che istituiscono il limite e il sacro. Altro dal dire tutto che è proprio sia del discorso isterico che di quello scientifico e che si manifesta in modo particolare con la esigenza sempre più diffusa della " trasparenza ", dietro cui sta  un fantasma che scarnifica e  disumanizza.

 

Francoise Dolto era una psicanalista coraggiosa. Dico questo  considerando il suo percorso teorico e scientifico attraverso il quale lei indica a noi donne nella psicanalisi che è possibile una posizione diversa da quella di discepola, custode dell'ortodossia, dunque reazionaria e conservatrice che pare essere l'ovvia e naturale posizione che le donne possono assumere ; non era lontana l'epoca del " L'ha detto Lui ", tipico intercalare di Marie Bonaparte[3], che se non ricordo male divenne l'appellativo stesso con cui ironicamente la stessa principessa veniva definita.

 

Il mio primo incontro con Francoise Dolto, sull'onda di queste considerazioni, si ebbe proprio quando mi toccò, novello angelo della macchina da scrivere, battere a macchina la traduzione, ad opera di colleghi maschi, di una conferenza che Dolto aveva tenuto a Nizza nell’87[4] e che avevamo avuto  l'incarico di tradurre a Torino : si trattava di pubblicarla successivamente in lingua italiana. Mano mano che leggevo rimanevo stupefatta... fu anche la prima volta in cui seppi dell'invenzione e dell'esistenza delle “Maison Verte”. Parecchi anni dopo nel 1998 a questo proposito poiché c'era un interesse in tal senso da parte della Facoltà di Psicologia dell'Università di Torino, fui a Parigi, invitata da Bernard This a visitare la Maison Verte del 18° arrondissement. Mi trovavo lì seduta al suo  fianco prendendo furiosamente appunti di ciò che lui diceva a me e a chi era intorno e stavo bene. Ricordo che ad un certo punto all'arrivo di un bambino con sua madre, This alzò gli occhi e rivolto alla donna le chiese con chi lei fosse (Avec qui etes vous ici?). Ed io colsi in questo rovesciamento di prospettiva che vedeva il bambino come protagonista e agente attivo non tanto e non solo della sua socializzazione quanto di quella dell'adulto l’eco dell'insegnamento di Francoise Dolto elaborato attraverso la grande umanità di Bernard This. Ricordo che mentre mi raccontava  quali fossero le caratteristiche che chi operava in queste equipes dovesse avere mi disse chiaramente che gli analisti lacaniani erano i meno adatti, giudizio che io ancora in analisi e totalmente immersa nel transfert mi affrettai a fissare nei miei appunti. Mi disse anche molto chiaramente che nella eventuale Maison Verte a Torino, poiché non dovevano esserci voyeurs bisognava che la docente con cui collaboravo facesse essa stessa parte dell’equipe: lì iniziai a capire che il progetto a Torino non avrebbe avuto seguito... come sempre nella psicanalisi non ci sono scorciatoie: non è attraverso i libri o il sapere libresco che ci si può coinvolgere. E Dolto ci testimonia proprio questo con la sua pratica alla rue Cojas nella quale per molto tempo si riunì su suo invito a seguito di  rigorosa selezione, un gruppo di psicanalisti che intendevano formarsi al suo modo di operare ma che prima di ogni cosa erano lì a testimoniare delle psicanalisi che lei svolgeva con i bambini, e come in un coro antico  rendevano possibile la circolarità del transfert . Si dice di Francoise Dolto che non ha fatto scuola, si sa che in molti casi lei non si è fatta pagare né per il lavoro che ha svolto per molti anni all'ospedale Trousseau… ne per le  supervisioni. Lei reputava che ci fosse  un sapere reciproco che circolava.[5]

Ma vorrei a questo punto fornire qualche elemento tratto dalla mia esperienza clinica che  in un certo periodo della mia attività fu molto influenzata dall’Image Incosciente du Corps[6].

Durante la mia esperienza professionale come psicoterapeuta mi sono trovata ad operare  in qualità di insegnante di yoga, ( dunque non rispondevo a specifiche domande di psicoterapia ) e anche come psicoterapeuta in una istituzione per anziani prevalentemente non autosufficienti .

La testimonianza che vorrei portare oggi riguarda prevalentemente il lavoro con i vecchi. Sia durante i colloqui che avevo con loro in cui spesso parole e disegni si intrecciavano, sia in tutto l'ambito che riguardava la riabilitazione e cioè quello più propriamente medico e durante gli incontri con il personale parasanitario in particolar modo con i terapisti della riabilitazione, mi trovavo a interrogarmi in modo ovviamente diverso dal loro sul corpo. Intendo dire che la principale preoccupazione oltre ovviamente alle cure generali del corpo in quell'ambiente è costituita da tutte le tematiche legate alla riabilitazione tese ovviamente a migliorare la funzionalità legata al fare e all'andare e a consolidare l'orientamento nel tempo nello spazio .

 Portavo questi miei interrogativi sul corpo nel reale nel simbolico e nell'immaginario nella supervisione che all'epoca affidavo a Gabriel Balbo. Si stava lavorando in modo più generale allo stadio dello specchio come costitutivo mediante anticipazione dell'unitarietà dell'immagine del corpo,vale a dire del bordo simbolico che unificava i pezzi scoordinati per via della nota prematurazione.  Per quanto riguarda i vecchi in letteratura trovavo autori che parlavano di specchio fatto a pezzi, di inconscio a cielo aperto, e in generale sentivo sostenere che i vecchi sono come i bambini La mia osservazione clinica mi portava a non condividere queste posizioni e affermazioni o comunque a volerle più articolate

Mi interessavo allora e su questi temi del corpo ai lavori di Sabina Spielrein sulla pulsione di distruzione, a quelli di Ferenczi sull'intelligenza della cellula e sul trauma,alla Teoria matematica delle Catastrofi di Renè Thom…

Ma dalle conversazioni effettuate in supervisione ricevetti l'indicazione a prendere visione sia del numero del Coq Heron sull’Aptonomia sia dell’Image Incosciente du Corps, all'epoca non ancora tradotto in italiano.[7]

Devo dire che ricevetti un aiuto enorme oltre a conferme incoraggianti a ciò che mi interrogava.

Mi chiedevo infatti che cosa ne fosse dello schema corporeo nei vecchi soprattutto in quelli colpiti da gravi invalidazioni motorie o psichiche poiché  per esempio dai disegni che  facevano mi rendevo conto che non era per nulla scontato quale fosse il loro rapporto con la realtà..[8] Ne conseguivano effetti rilevanti sia sul come parlare con loro , che sul piano delle strategie da adottare ai fini della riabilitazione sia in palestra che neuromotoria e cognitiva.

Inoltre cosa pensare di persone pesantemente sedate poiché disturbavano ma che pure sotto sedativo mantenevano tracce di un'organizzazione soggettiva “coerente”, o ancora cosa pensare di lingue che continuamente percorrono il bordo delle labbra o mani che continuamente percorrono i bordi degli oggetti intorno o ripetono antichi gesti consueti oramai senza senso come per esempio piegare all'infinito un fazzoletto, o quando più nulla c'è cosa pensare di persone allettate oppure sprofondate nella demenza intente a respirare. O ancora come fare entrare nel discorso l'esagerata assunzione di cibo o l'esagerato amore del canto a gola spiegata in una persona immobile in carrozzella?.[9] Ricordo in questo momento una vecchia allettata che con fare complice e malizioso mentre mi raccontava della preziosità delle sue mani: lei era stata una abilissima ricamatrice .Mi raccontò di certe suppurazioni che erano per lei un rischio sempre presente che lei non assumeva i farmaci che le davano i medici perché non servivano a  nulla e si era invece guarita da sola curandosi con la saliva: le sue mani portavano la saliva dalla bocca alla parte infiammata…

 

 Dolto ci dice che le perdite di integrità dello schema corporeo possono essere sostenute quando l'immagine corporea tenga. Immagine abbiamo detto fatta,ancor prima della nascita, di relazione e dalla relazione, e veicolata da parole vere. Ma anche tale  che può bordare simbolicamente il reale dell'essere fino a livelli incredibilmente oscuri e sicuramente pre verbali o post verbali, come possono essere quelli in cui il respiro è l'ultimo baluardo immaginario che nell'oggi si aggancia e nutre un narcisismo pre-istorico, ultima àncora per l'essere in vita.

 

Non entro ulteriormente in questo mio intervento nel merito della esperienza che mi portò in seguito a fondare presso l'Ordine degli Psicologi la Commissione di Psicologia Gerontologica che ho coordinato per cinque anni, e a seguito della quale è nata  poi alla Facoltà di Psicologia di Torino la materia della Psicologia Gerontologica. Ma a chi abbia interesse a questa clinica posso in altra sede molto volentieri fornire delle considerazioni più puntuali.

L'interesse di questo ambito della clinica era per me che tutto ciò di cui la teoria di Dolto si occupa, nei vecchi è già definito; dunque non si torna indietro: si tratta piuttosto di dare conto di un, ancora, passaggio, tempo, nel quale le perdite sono da integrare nello schema corporeo contando su una immagine del corpo che è lì dalla preistoria del soggetto. Per esempio una vecchia che si ritrae e protesta di fronte alla aridità di una riabilitazione motoria dicendo: " vorrei uccidermi! Mi ucciderei ! Cosa mi serve , cosa mi serve tutto ciò !!: non ho le braccia troppo lunghe… " e un'altra sempre in riabilitazione motoria " non riesco, non riesco ma devo farlo perché loro ci tengono; il ragazzo viene addirittura qui, da me, sono molto gentili... ".

È coglibile in questi due casi la immagine corporea  funzionare in filigrana.

Questa capacità di lettura che mi poteva dare il lavoro di Dolto mi fu altrettanto utile nei momenti di lavoro con l'équipe della riabilitazione.

Ricordo una giovane terapista sconvolta poiché una vecchia la chiamava mamma: ero io a rimanere altrettanto scombussolata per il fatto che lei non arrivasse a comprendere che davvero questo era il modo in cui lei stava funzionando con questa vecchia si trattava piuttosto di trasporre  nuovamente nel fantasma un dire che era sceso troppo nel reale…

Avevo anche condotto per un certo tempo  un gruppo di parola composto da persone affette da demenza senile o di tipo Alzheimer, un lavoro molto bello in cui utilizzavo il loro linguaggio definito “fuori di senso” ,per creare attraverso metafore e metonimie, la più alta forma di simbolizzazione,cioè  il witz  ,che loro ben comprendevano ; si  tesseva dunque il discorso del gruppo... e anche lì ricordo che un vecchio raccolto dalla strada praticamente in uno stato disastroso ripulito riconfortato, in presenza mia, cioè di una giovane donna, parlando delle donne sue coetanee che partecipavano al gruppo mi diceva che esse erano “ degli stracci ": in una difficoltà di identificazione al simile che ho notato sempre in quell'ambiente, e infatti ,come il narcisismo si può appoggiare ad uno straccio? e anche qui dunque c'era un lungo lavoro da fare dal punto di vista della valorizzazione del soggetto a partire dalla elaborazione dell'angoscia di castrazione…

Come parlare con loro della parte malata o perduta? Ecco che con Dolto mi si aprivano mondi di possibilità inimmaginate; così iniziai a parlare con loro,evocando un immaginario altro da quello puramente medicale e stimolando un giudizio a coloritura affettiva che andava a bordare l’immagine in modo simbolico : rido nel constatare la goffaggine e il tempo lungo che la signora G. impiega per fare il giro attorno al letto. Lei è affetta da una emiplegia che le paralizza il braccio la mano destra: " che roba, non avrei mai detto! È roba mia si la posso massaggiare questa mano, ma poco sennò mi fa male, non mi dà nessun piacere questo corpo, un uomo non lo voglio no, le coccole me le fanno i miei parenti, le sigarette, di cibo la compagnia... è come un bambino? Si ma non fa niente... si sono io, ma[10]...

" non sono io!è morta! Sono 35 anni che sono così. Potrei scrivere un libro: il piede è morto! Così anche la gamba... " dice la signora N…. Affetta da emiparesi sinistra.

A ripensarci adesso mi rendo conto che queste persone tutte in riabilitazione, erano immerse in un grande brodo medicale, ma nessuno con loro parlava in modo che ricevessero castrazioni simboligene …

Si dice che i vecchi sono come i bambini: è vero nella misura in cui entrambi sono molto vicini ai misteri più grandi la nascita e la morte di cui nessuno di noi saprà mai nulla; solo gli altri ne sono testimoni; per quanto riguarda però tutte le questioni relative al corpo nel vecchio tutto un giro è stato compiuto non è certo più la stessa cosa... e Dolto ci dice che è l'immagine del corpo ( il corpo che abbiamo in testa potremmo dire ) riferibile ad un determinato stadio di sviluppo ,a fare la differenza...

 

Vorrei concludere questo breve intervento con il ricordo portato da una delle analiste che si sono formate alla sua sensibilità alla rue Cujas, che racconta un episodio avvenuto quando Dame Dolto era già seriamente malata di fibrosi polmonare e continuava a ricevere i bambini in consultazione armata di un imponente macchina per l'ossigeno a cui lei era collegata attraverso un tubo che le si inseriva nel naso. Lei diceva ai bambini incuriositi che erano i suoi " occhiali da naso ", che c'erano alcune persone che portano gli occhiali da vista perché vedono male e lei dato che respirava male, portava gli occhiali da naso. Questa spiegazione aveva l'aria di funzionare perfettamente per i bambini che non vi ponevano da quel momento più alcuna attenzione.[11]

Ecco è il suo modo di utilizzare la parola che mi lascia sempre spiazzata e vorrei dire che questa polissemia del significante è ciò che lei ha mantenuto del suo essere bambina, è per i bambini che il significante assume queste connotazioni, o per i poeti: che tristezza la povertà a cui giunge l'adulto che sul modello del suo pensiero colonialista e colonizzatore pretende di descrivere giudicare, valutare il pensiero delle altre età …

 

Emanuela Marangon

http://hal9000.cisi.unito.it/dialogopsy

 



[1]  Dolto F.Parler de la mort pag.52- Mercure de France, Gallimard 1998.

[2] Lacan,J.Scritti vol.I. Funzione e campo della parola  e  del  linguaggio in psicanalisi  .Giulio Einaudi editore 1974 Torino. Pag. 294

[3] la Principessa fu tra gli analisti da cui Dolto fu in supervisione (Il silenzio in psicoanalisi. A cura di J.D. Nasio  ed. Magi ,2005 pag.46)

[4] L’enfant dans la ville -Trames ed.Nice

[5] Spirale  Madame Dolto,N. 16/2000 ed ERES pag.89

[6] Dolto F. L’immagine inconscia del corpo  RED ed. Como 1996.

[7]Veldman-This: L’Haptonomie. Documents del travail du “Coq Heron” n. 9.

[8] V. disegni

[9] questa donna, relativamente giovane, era malata di diabete e quando io la incontrai era priva dell'uso della vista e non aveva più le gambe amputate entrambe. Poiché lei non era in grado di disegnare un giorno mi sedetti di fianco a lei e le proposi di disegnare il suo corpo. Allora lei mi dettava i segni da tracciare e io disegnavo. Proseguimmo nominando le parti del corpo fino a che arrivammo alle gambe amputate le ha seguito del diabete. Allora lei mi disse di disegnare le gambe " che ce le ho fatte così, che mi mancano " Le disegno intere chiesi io " no no le faccia così come sono : che mi mancano "

[10] il ruolo e la funzione dinamica di questo " ma " nell'economia psichica, nello schema corporeo e nella immagine inconscia del corpo non ha da  sfuggire al clinico.

[11] Spirale n. 16 ed. Eres  2000, pag 107

[1] il ruolo e la funzione dinamica di questo " ma " nell'economia psichica, nello schema corporeo e nella immagine inconscia del corpo non ha da  sfuggire al clinico.

[1] Spirale n. 16 ed. Eres  2000, pag 107


lunedì 1 marzo 2021

Psicoterapia Online

 

Tra i cambiamenti a cui siamo stati assoggettati in questo periodo c’è anche il ricorso sempre più sostanzioso ai consulti psicoterapeutici online.

Chi scrive ha sempre sostenuto e tuttora lo ritiene valido, che come dice Lacan ,”l’analisi si fa con i piedi”.

Cioè il corpo è centrale nella esperienza psicoterapeutica: le parole sono incarnate. Ci vuole la carne ,la presenza ,il corpo a corpo paziente/terapeuta perchè si dia relazione.

Di qualunque tipo, anche quella che si vuole psicoterapeutica.

E’ il mistero dell’importanza che ha la parola nell’essere umano. Ma parola detta attraverso la voce.fisica,reale,carica della vita affettiva e pulsionale che sono aspetti centrali in questa esperienza.

Parola lasciata cadere,lasciata andare,nella dialettica “alienazione “a farsi rappresentare da un significante e “se-parazione” dallo stesso, nel processo di riabilitazione del “tu sei questo”.

Dunque una parola pronunciata e in presenza. Non scritta, non registata, non virtuale e disincarnata.

Che dire dunque del ricorso a Skype, Whatsapp, o al telefono nell’era Covid?

Scelte intraprese per obbligo e senza alcuna sostanziale  riflessione teorica  preventiva.

Fin da subito ,un anno fa, si rivelò un  conforto potersi almeno vedere e consentire  la continuità del dispiegarsi della parola.

Si era sullo stesso piano, paziente e terapeuta, dalla stessa parte, con le stesse paure di fronte allo scatenarsi del misterioso virus che rende il corpo dell’altro più che mai pericoloso e da evitare.

Pratiche normalmente facenti parte dell’armamentario ossessivo, venivano incoraggiate e insegnate a tutti e ciascuno: lavarsi spesso le mani, pulire le sedute, disinfettare gli oggetti, evitare l’altro in generale, vivere isolati, non uscire di casa….

Ma in quei colloqui online, la funzione dell’analista andava comunque sostenuta e messa in forma, in modo che potesse realizzarsi il dire del paziente, l’asimmetria doveva dunque essere mantenuta in esercizio…

C’era disponibilità reciproca a passare oltre i limiti imposti dal mezzo, per coglierne e valorizzarne le opportunità.

A poco a poco, con stupore, ci si rendeva conto che il desiderio del lavoro, restituiva una sorta di fisicità “sostitutiva” che piano piano si imparava a cogliere :l’abbigliamento e il trucco del viso che ,mantenuti come prima, davano l’idea della normalità ancora possibile.

L’espressione degli affetti e dei sentimenti si sforzava di realizzarsi davanti allo schermo .

Le pause, lo sguardo che si rivolgeva alla finestra, il sole che si faceva strada, o l’ombra che scendeva, davano l’idea di una sorta di intimità condivisa possibile.

Lo sguardo cercava quello dell’altro come per sincerarsi che ci fosse, che ascoltasse, laddove nel setting in presenza è piuttosto l’orecchio che ha la parte principale.

Anche distogliere lo sguardo dall’altro nella ricerca dei bottoni su cui clikkare la chiusura del colloquio, sanciva un arrivederci e non un abbandono.

I rumori dell’ambiente erano uditi da una parte all’altra dello schermo e arricchivano da parte loro i dati di quella realtà speciale.

Le risonanze controtransferali erano percepite anche attraverso minimi segnali del volto e della postura.

Animali da compagnia, genitori, fratelli, mariti o compagni erano anche parte del setting, come elementi sporadici di apparente disturbo. In realtà indicavano che il terzo era lì, risvegliando i due protagonisti dal loro stato di reverie. Ci vuole il tre per fare il due….

Un mondo ricco di elementi di riflessione si è aperto, va studiato, praticato forse, tenuto sotto esame sicuramente, per coglierne gli aspetti di valore e quelli negativi.

E’ certo che da sempre nella storia umana, l’avanzamento della tecnica ha comportato un arretramento nella necessità  della mediazione corporea.

Meno corpo avrà sempre il carattere di rinuncia per l’essere che parla.

C’è molto da studiare, e da sperimentare, con rispetto del soggetto. Ci sarà questo rispetto sempre consentito?? La psicanalisi lo ha come trama fondante. Auguriamo alla psicanalisi di essere portata avanti da psicanalisti capaci di non cedere su questo punto. Auguriamoglielo

martedì 22 dicembre 2020

Fiorenzo Alfieri muore di Covid

 Assessore alla Cultura .Grande maestro nella vita della città. E noi c’eravamo. Quando a Torino, come diceva Giovanni Arpino , “Si aveva il cappio (della lotta di classe) intorno al collo; ma almeno ti accorgevi di avere un collo”.

lunedì 22 giugno 2020

Incontri del Lunedì su Skype.

Proseguono gli Incontri del Lunedì,cui partecipano simpatizzanti,psicologi e psicanalisti, iniziati ad aprile durante il confinamento, di cui trovate pubblicati i Riassunti negli articoli di questo Blog.
Questa sera é invitata Pascale Klein, psicanalista e danzaterapeuta a Nice,che ci racconterà la sua esperienza di lavoro durante il Covid.
Ingresso libero,su Skype.